La délégation algérienne présente à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, pour participer aux travaux du 36e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine aux côtés des dirigeants de 34 pays africains et de 51 délégations, a réussi, une nouvelle fois, à déjouer un complot ourdi par l’état sioniste et ses inféodés visant à prendre part à cet évènement crucial.
En effet, l’ambassadeur sioniste à Addis-Abeba, accompagné par la directrice adjointe pour l’Afrique au ministère israélien des Affaires étrangères, Sharon Bar-Lee, ont fait intrusion dans la salle devant abriter le Sommet pour assister à l’ouverture des travaux de cette manifestation africaine en utilisant un faux badge-un badge falsifié- de plus que la Commission africaine a déjà annulé l’invitation de l’Etat sioniste pour y figurer en tant qu’observateur, selon une source à Addis-Abeba.
Se rendant compte de la présence non souhaitée de cette « délégation » sioniste, les délégués algériens appuyés par ceux de l’Afrique de Sud, ont ainsi exercé une pression terrible sur les organisateurs afin de les faire expulser de la salle sous peine d’annuler carrément la tenue du Sommet, à se fier à la même source.
Isolé et acculé par cette levée de bouclier de la part de l’Algérie et de l’Afrique de Sud, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, a dû accéder à leurs doléances en demandant à son directeur de cabinet et le responsable de la sécurité à faire sortir les diplomates Israéliens déclarés persona non grata.
Ces derniers ont tenté de résister plus de 20 minutes, avant de céder devant l’insistance des cadres de la Commission, selon la même source.
C’est la deuxième fois que l’Algérie avec le soutien de l’Afrique de Sud réussit à porter un coup de ce genre à la partie israélienne après la suspension de l’invitation adressée par Faki à l’ambassadeur israélien à Addis-Abeba, Aleligne Admasu, pour participer aux travaux de l’UA.
Suite à ce revers de l’état sioniste, le ministère israélien des Affaires étrangères a traité dans un communiqué l’Algérie et l’Afrique de Sud de pays « extrémistes », motivés par « la haine » et « contrôlés par l’Iran », et tenant « en otage » l’Union africaine.
À rappeler que le Premier ministre, Aïmène Benabderrahmane, a été dépêché à Addis-Abeba pour prendre part au Sommet, en tant que représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.