Invité à la chaîne 3 de la Radio algérienne, le directeur des industries sidérurgiques, mécaniques, aéronautiques et navales au niveau du ministère, Mohamed Djebili a annoncé jeudi que les «importations déguisées de véhicules» sont terminées ajoutant que «le nouveau cahier de charges fixe pour les constructeurs automobiles des échéances précises pour l’intégration de la pièce de rechange fabriquée localement. «On ne parlera plus de montage d’ici deux ans.
Le nouveau cahier des charges fixe une cadence d’intégration allant de 10% à partir du 24ème mois d’exercice jusqu’à 30% au terme de la cinquième année », précise-t-il car en effet en plus de l’obligation d’intégrer des pièces produites localement, les constructeurs, sont tenus de fabriquer des véhicules avec des carrosseries et des châssis fabriqués et peints localement.
Il a fait savoir que les constructeurs installés en Algérie produiront aussi des véhicules électriques, soulignant que des investisseurs ont exprimé leur souhait de mettre en place des bornes de rechargement ainsi que les équipements nécessaires à la circulation de ce type de véhicules.
Selon lui, les constructeurs doivent atteindre un niveau de production de 60 000 à 70 000 unités/an pour être compétitifs et intégrer une « bonne partie » des pièces produites localement.
Djebali a annoncé « le nombre des postulants aux dispositifs de concessionnaires et de constructeurs automobile est arrivé depuis le jour d’ouverture de la plateforme permettant l’inscription en ligne lundi dernier, 122 candidats y ont ouvert des comptes et 5 autres ont déposé des demandes préalables pour l’obtention des autorisations» expliquant qu’«Une commission ad-hoc a été installée pour traiter ces demandes et les postulants peuvent suivre en ligne et instantanément leurs dossiers».