Le jeu puéril du chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a fait perdre à son pays durant la période de juin à octobre de l’année dernière un montant de 630 millions d’euros, le chiffre révélé par un site espagnol spécialisé qui a puisé ses informations d‘un bilan du ministère espagnol qui indique que durant la même période de l’année 2021, le montant des échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Espagne avait atteint 784 903 956 euros. Soit un déficit, pour l’année 2022, de 629 891 526 euros.
Cette situation a sérieusement impacté le chiffre d’affaires de prés de 300 entreprises espagnoles notamment dans le secteur de la céramique et de la verrerie, indique le site El-Periodico Castellon, qui précise que ces sociétés ont perdu leur plus grand marché extérieur depuis la suspension du traité d’amitié entre Alger et Madrid et l’arrêt des échanges commerciaux.
La présidente du Parti populaire (PP) espagnol de la province de Castellón, Marta Barrachine, n’a pas manqué de rappeler que les mauvais choix du chef du gouvernement Pédro Sanchez ont causé un grave préjudice à l’économie espagnole et de la région autonome de Castellon, un préjudice qui risque de s’aggraver si des solutions ne sont pas vite apportées pour dégager les nuages qui assombrissent le ciel des relations entre l’Algérie et l’Espagne.
Elle l’a sommé, selon le site d’El-periodico Castellon de trouver vite une solution car, «18 mois après la suspension du traité d’amitié avec l’Algérie, les entreprises de la région ont enregistré un manque à gagner de 230 millions de dollars et la menace de la faillite plane sur plusieurs d’entre elles », a-t-elle estimé.
Mme Marta Barrachine, et plusieurs autres personnalités espagnoles estiment que le chef du gouvernement socialiste a plongé l’économie du pays dans une crise dont les effets pourraient être visibles durant plusieurs années. Ce sont plusieurs secteurs et segments de l’économie qui voient leurs échanges avec l’Algérie réduits.
«À ce jour, les Douanes algériennes opposent leur véto aux produits made in spain et les banques algériennes refusent de domicilier les opérations d’importations depuis les ports espagnols», a-t-elle indiqué en affirmant qu’en cédant au chantage du Maroc Pedro Sanchez s’est attiré la colère de l’Algérie, un pays qui était le principal marché des produits des entreprises espagnoles.
Il y’a environ deux mois, le chef d‘une entreprise spécialisée dans la céramique, interrogé par un journaliste de la radio Cadena Ser» avait indiqué qu’il trouvait des difficultés pour gérer les stocks de marchandises frappées de mévente depuis la rupture avec l’Algérie.
«Aujourd’hui, je suis obligé de louer des dépôts pour stocker ces marchandises qui devaient être destinées à nos clients algériens. Ce sont tous les lots produits durant l’année 2022, que je dois gérer avec toutes les incidences financières sur l’entreprise que je dois supporter », avait-il indiqué.
Les mauvais choix politiques de Pedro Sanchez qui a choisi de perdre la face devant le chantage du Makhzen, ont poussé de nombreuses personnalités politiques espagnoles à exiger son départ.
Les prochaines élections locales, prévues durant le mois de mai de l’année en cours, pourraient déjà constituer l’occasion de le désavouer et surtout de préparer son départ lui et la coalition qui l’a porté au pouvoir.