La Corée du Nord a défendu samedi sa récente série de tests de missiles, les présentant comme une défense légitime contre ce qu’elle appelle les menaces militaires américaines.
Pyongyang a procédé à six tirs en moins de deux semaines, le dernier en date étant celui de deux missiles balistiques jeudi.
Mardi, le Nord a lancé un missile balistique de portée intermédiaire (IRBM) au-dessus du Japon, ce qui a contraint certains des habitants de l’archipel à se mettre à l’abri.
« Le test de lancement de missile par la RPDC (République populaire et démocratique de Corée, NDLR) est une mesure d’autodéfense régulière et planifiée pour défendre la sécurité du pays et la paix régionale contre les menaces militaires directes des Etats-Unis qui durent depuis plus d’un demi-siècle », a déclaré l’agence d’aviation civile nord-coréenne sans préciser de quel lancement il s’agissait, selon l’agence officielle KCNA.
De leurs côtés, Séoul, Tokyo et Washington ont intensifié leurs exercices militaires conjoints ces dernières semaines, et ont procédé jeudi à de nouvelles manoeuvres impliquant un destroyer de la marine américaine appartenant au groupe de frappe du porte-avions USS Ronald Reagan.
Les lancements s’inscrivent dans le cadre d’une année record d’essais d’armes par la Corée du Nord, dont le dirigeant Kim Jong Un a déclaré qu’elle était une puissance nucléaire « irréversible ».