Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a affirmé ce samedi que tout produit algérien ou importé de l’étranger ne portant pas le code-barres sera « interdit » d’entrée sur le marché national à compter de mars 2023.
En effet, lors d’une conférence de presse tenue hier à Alger, Kamel Rezig a souligné qu’à partir de ce délais, tout produit algérien ou étranger d’ailleurs ne disposant pas d’étiquettes code-barres sera interdit de commercialisation sur le marché locale.
Lors d’une conférence de presse tenue, hier à Alger, le ministre du Commerce a expliqué en deux choses l’importance de la codification des marchandises.
Primo, pour faciliter le processus d’exportation des produits algériens vers l’étranger et éviter que ceux-ci ne soient exposés à la contrefaçon commerciale.
Rezig a précisé en ce sens que ses services travailleront pour lancer des campagnes de sensibilisation au profuit des producteurs, importateurs et exportateurs, notamment sur l’importance du code à barres, soulignant que les opérateurs ont jusqu’au 29 mars pour engager le processus de codification.
Chiffre à l’appui, le ministre du Commerce a cité les pays, parmi les européens, qui n’acceptent pas que les produits non-codifiés entrer sur le marché, notant également que quelque 25 pays africains imposent l’obligation de la codification. Espérons que l’Algérie puisse d’ici là se rattraper de ce retard.