Après le retour à l’importation des véhicules de moins de trois ans, et la relance ambitieuse de l’industrie automobile qui devrait à moyen terme en finir avec le montage, le ministre de l’Industrie a déclaré que des prêts dits « Halal » pour l’acquisition de voitures non importées sont lancées.
En effet, en marge de la journée d’information intitulée : « Finance islamique en Algérie, bilan et Perspectives », organisée par l’Association des banques et établissements financiers (Abef), au Centre international de conférences-CIC, Alger, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a expliqué que ces prêts « Halal » seront accordés pour l’achat des voitures fabriquées en Algérie.
Notant qu’il a déclaré que les prix des voitures vont baisser sur le marché algérien avec le lancement de la fabrication et de l’importation de véhicules. Ce qui conduira à une offre abondante, notamment par une maîtrise des coûts et des marges bénéficiaires.
Zeghdar a évoqué les raisons en affirmant que plusieurs facteurs, dont l’augmentation significative des prix des véhicules au cours des dernières années. Mais aussi le manque d’offre sur le marché, qui a entraîné un manque d’offre par rapport à la demande, en plus de la spéculation.
À ce sujet, le ministre de l’Industrie a déclaré lundi passé devant la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), que l’Algérie « ne veut pas d’intermédiaires », affirmant aussi que le gouvernement veut traiter directement avec les maisons-mères des marques automobiles.
Il a aussi expliqué que « pour traiter le problème du manque de véhicules qui a duré depuis près de trois ans à cause de l’arrêt de l’activité de montage, il a été décidé d’autoriser l’importation des voitures neuves à travers un décret exécutif ». Il convient de rappeler à ce propos que selon le premier responsable de l’industrie automobile.
La première voiture importée marquera son entrée en Algérie dans quelques mois, soit au début 2023. « La durée maximale de l’étude du dossier par la commission technique et l’octroi de l’agrément fixée à deux mois. Bien entendu, à partir de la date de l’obtention de l’accusé de réception du dépôt de la demande d’agrément », avait expliqué le ministre.
« Depuis la délivrance de l’agrément, les choses seront entre les mains du concessionnaire pour engager les procédures d’importation », avait-il précisé. En résumé, il faudrait compter environ trois mois après le début d’année, pour voir le premier véhicule importé.
En effet, le ministre japonais délégué auprès du ministre des Affaires étrangères a exprimé la volonté de son pays d’investir dans le montage de voitures.
Lors de sa rencontre dimanche passé avec Ahmed Zaghdar, le ministre japonais Kenji Yamada a exprimé la volonté de son pays à apporter sa contribution au développement d’industrie de véhicules et de voitures en Algérie.
Selon le ministre japonais, plusieurs constructeurs japonais veulent investir en Algérie, notamment dans les domaines de l’industrie mécanique, particulièrement l’industrie automobile. La rencontre a été l’occasion d’expliquer le contenu de la nouvelle loi sur l’investissement.
Aussi, les réformes engagées par le président Abdelmadjid Tebboune. «L’Algérie attire désormais tous les ÉWtats, dont le Japon », a souligné le ministre Zeghdar à l’issue de l’entretien.